« En restant sur place, nous encourageons les habitants à rester et à résister. Si nous devions tous partir, ce serait le signe de la fin », témoigne Oussama Abou Al-Ezz, jeune chirurgien, dans un reportage du « Monde » consacrés aux médecins d'Alep, en Syrie.
L'article raconte la bataille qui se joue autour de la santé et le parcours du combattant mené par une poignée de médecins acharnés. Ils ne seraient plus qu'une quarantaine à se relayer dans la zone de la ville aux mains des rebelles. Une dizaine d'hôpitaux sont encore en service, mais seulement trois en capacité de réaliser des opérations chirurgicales.
Le régime de Bachar el-Assad a bien compris l'enjeu stratégique pour les rebelles que représente l'offre de soins, même réduite à peau de chagrin. Les hôpitaux sont sous les feux des bombardements. Selon les chiffres de Physicians for human rights, « les établissements ont été frappés à 105 reprises depuis le soulèvement en mars 2011 » et « 107 membres de professions de santé ont péri ».
Lire aussi : Condamnation unanime des bombardements de cliniques et hôpitaux en Syrie
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