Comme en chaque fin de printemps depuis quelques années, le théâtre s'empare de Versailles grâce à la manifestation créée par François de Mazières, un vrai défenseur des scènes et des acteurs. Des spectacles un peu partout, au théâtre Montensier, bien sûr, mais aussi aux Ecuries ou autres lieux prestigieux et magiques de la ville du Roi-Soleil. Ce huitième mois, Molière est très riche.
De toutes les propositions qui sont autant d'invitations heureuses pour de belles soirées de juin, retenons la merveilleuse promenade que nous propose Stéphanie Tesson au Potager du Roi. « Fantaisies potagères » est une promenade-spectacle avec comédiens et textes écrits par des auteurs mais aussi par des journalistes, des critiques de théâtre. Une vingtaine de plumes, un peu plus d'acteurs et l'on s'amuse... en découvrant le merveilleux potager dont Manuel Pluvinage est responsable.
Potager du Roi, 10 rue du Maréchal-Joffre, 78000 Versailles. Les samedis 7, 14, 21 juin de 18 h 30 à 19 h 30. Départ toutes les 10 minutes. Durée : 1 h 30 environ. Entrée : 12 euros.
A noter un autre rendez-vous donné par Stéphanie Tesson : « la Savetière prodigieuse » de Garcia Lorca, entrée libre, durée 1 h 15, à voir les 6, 7, 14 juin à 20 h 30, les 8 et 15 juin à 17 h 00, Cour des Grandes Ecuries de Versailles, face au château.
PARIS
« Plaidoyer en faveur des larmes d'Héraclite »
Un titre très savant pour un texte et une mise en scène du sagace et sensible Bruno Bayen qui s'intéresse au philosophe Démocrite, l'homme du rire éternel (Ve siècle avant J.-C.) et l'homme des larmes, son contemporain Héraclite. Avec Eric Berger, Axel Bogousslavsky, Elise Caron, Gretel Delattre, André Marcon, de très beaux acteurs. On en reparle !
Théâtre national de Chaillot, à 20 h 30 du mardi au samedi et 15 heures le dimanche (01.53.65.30.00). Jusqu'au 28 juin.
REGION
« Cairn »
Une pièce d'Enzo Cormann qui reprend les utopies de 68. Un homme se rebelle contre la fermeture de son usine. Il trouve une alliée en la personne de la fille de son patron. Mais que peut-il face aux caders, au pouvoir de l'argent, au cynisme ambiant ?
Pas grand chose. Une belle mise en scène de Claudia Stavisky qui a raison d'oser du contemporain aux Célestins. La pièce a des faiblesses, mais elle est intéressante et les acteurs sont engagés. Tous excellents de Richard Sammut, rôle-titre aux plus fugitives apparitions. On reverra ce spectacle à la rentrée à Aubervilliers.
Théâtre des Célestins de Lyon jusqu'au 8 juin, à 20 h 30 en semaine et 15 heures le dimanche (04.72.77.40.00). Durée : 2 h 30 sans entracte.
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