Aux Etats-Unis, la santé, ou plutôt le healthcare, participe à la création de la richesse nationale. C'est une industrie florissante qui représente 14 % du produit intérieur brut, emploie 12 millions de professionnels et les rétribue correctement. Là s'arrêtent les avantages : les médecins américains gagnent bien leur vie, mais les inégalités sont plus criantes encore dans le domaine des soins que dans le domaine social.
En France, le système, également créateur de richesse et également pourvoyeur d'emplois, est néanmoins perçu comme un poids pour la collectivité : quand les médecins américains sont rétribués pour un service, les praticiens français contribuent au « trou » de la Sécurité sociale.
Quelle leçon peut-on tirer de la comparaison entre les deux pays ? Aucune : les patients américains ont autant de raisons d'envier les malades français que les médecins français en ont de jalouser leurs confrères d'outre-Atlantique.
On devine que, s'il est hors de question de passer de notre déficit à leur insécurité sanitaire, nous devons nous situer à mi-chemin des deux perversions et amender notre système pour qu'il soit à la fois au service de tous et enrichissant. La réforme, c'est ça.
EDITORIAL
Le miroir
Publié le 28/10/2004
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7622
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