La Fédération nationale des opticiens de France (FNOF) s’inquiète des répercussions des réseaux de soins sur les conditions d’exercice de la profession. Ouverts ou fermés, ces fléchages du parcours de soin visuel orchestrés par les complémentaires santé « influent sur le modèle économique [de l’optique] et amènent des questionnements sur l’avenir des opticiens », indique la FNOF. De fait, les opticiens n’apprécient guère que « les organismes complémentaires d’assurance-maladie (OCAM) ébranlent les principes fondateurs [de leur] métier : liberté, indépendance, qualité, proximité ».
Pour autant, la profession salue une deuxième évolution « contradictoire », reconnaît la FNOF. Depuis 2007 et la possibilité pour les opticiens d’adapter ou de renouveler à l’identique des verres correcteurs (pour les adultes et sur la base d’une ordonnance de moins de 3 ans), le rôle et la place de la profession « sont de plus en plus reconnus ». Appréciant cette délégation de tâches, la Fédération milite pour un élargissement à « l’examen de la réfraction, dans le cadre d’équipes de soins coordonnées et mises en place entre les professionnels de santé ».
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