Depuis le début de la semaine, la salle d’audience de la Cour d’assises des Vosges est bondée. Et face aux accusations des plaignantes qui doivent se succéder à la barre, le Dr Joël Capobinaco continue de nier les faits qui sont reprochés : le viol de patientes que le praticien aurait préalablement droguées. Le procès a déjà pris deux jours retard et le verdict est finalement attendu dimanche.
Joël Capobianco, 54 ans, qui exerçait à Dommartin-lès-Remiremont (Vosges), comparait libre depuis lundi devant la juridiction criminelle. Après la plainte d’une jeune femme, déposée en 2005, sept ans après les faits, d’autres patientes ont dénoncé auprès des policiers des viols, après avoir été droguées, notamment après la parution d’articles dans la presse régionale faisant état de l’affaire.
Le médecin qui pratiquait l’hypnose soutient que l’usage du Valium était fréquent dans le cadre d’"hypnosédations". Mardi, deux experts avaient pourtant estimé que la technique «n’était pas conforme aux données avérées de la science» et «ne correspondait pas aux pathologies des patients». Diagnostiqué «dangereux» par deux experts psychiatres, l’accusé a par ailleurs déjà été condamné dans les années 80 pour avoir filmé sous les jupes des femmes à l’aide d’une caméra dissimulée dans sa chaussure.
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