Le ministère de la santé a rendu publique jeudi la version définitive de son plan national de lutte contre le Vih/sida et les infections sexuellement transmissibles 2010-2014, qui met particulièrement l'accent sur le dépistage de la maladie. Le plan prévoit que le médecin traitant propose le dépistage à toute personne n'ayant jamais été dépistée, même si elle ne présente aucun facteur de risque, afin d'essayer de réduire le nombre de séropositifs qui s'ignorent. Une campagne de communication sera à cet effet lancée en décembre.En outre, les populations à risque, telles que les homosexuels, les toxicomanes utilisant des seringues ou les migrants, se verront proposer un dépistage tous les ans, ainsi que les habitants de Guyane, où l'infection atteint des niveaux épidémiques. Le plan se donne comme objectifs de réduire de 50% en cinq ans l’incidence de l’infection par le VIH et du sida et de réduire de 20% la mortalité. Son financement est estimé, hors budget soins, à près de 954 millions d'euros, dont 400 millions à la charge de l'assurance maladie.
Le médecin traitant en première ligne pour le dépistage du VIH à grande échelle
Publié le 04/11/2010
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : lequotidiendumedecin.fr
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature