Le médecin est la source d'information préférée des Français en matière de santé

Publié le 28/11/2001

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Le médecin est le vecteur d'information en matière de santé le plus sollicité par les Français, devant le pharmacien à qui, pourtant, ils ont un accès direct : c'est l'un des enseignements que l'on peut retirer de l'enquête menée par la SOFRES, avec le concours des Laboratoires Merck Génériques, « sur les nouveaux comportements de santé des français ».

Ceux-ci devaient remplir, dans les pharmacies, un formulaire de dix questions. Les résultats de cette enquête ont été ensuite tirés de l'examen des réponses de 1 000 personnes représentatives des participants de cette étude.
Si le médecin (76 %) est le plus souvent sollicité par les patients, on note aussi, selon les experts de la SOFRES, une forte proportion de personnes qui s'adonnent à l'automédication, ce qui peut paraître paradoxal. Mais s'il est vrai que 8 individus sur 10 reconnaissent s'automédiquer, leurs achats de médicaments concernent le plus souvent des problèmes bénins, des problèmes de fatigue avec les vitamines, notamment chez les plus jeunes. Dans ce cas, il semble qu'ils demandent conseil à leur pharmacien, puisque environ 9 personnes sur dix accordent au pharmacien d'abord un rôle de conseil en matière de médicament. En revanche, et cela risque de décevoir bon nombre d'officinaux, leur rôle de conseil en matière d'hygiène ou en matière de prévention, sont beaucoup moins bien perçus.
En outre, si 7 personnes sur 10 se disent prêtes à demander à leur médecin de leur prescrire un générique pour contribuer à l'équilibre des finances de l'assurance-maladie, seulement un tiers le font effectivement.
Enfin, l'image des génériques s'améliore dans la population au fil des mois, puisque six personnes sur dix l'acceptent chaque fois que le pharmacien le leur propose et deux sur dix parfois. Sept pour cent ne l'acceptent jamais.

J. D.