Tout de suite se dire qu’ils sont une goutte d’eau dans l’océan de ceux qui soignent coûte que coûte, y compris leur pire ennemi. Tout de suite rappeler aussi que dans certaines parties du monde, la santé et ses acteurs sont une des premières cibles des extrémistes.
Mais l’heure n’est pas aux enfants de chœur. Même s’il est des concepts qui résistent à l’entendement, aux images, à l’Histoire.
Car on a beau savoir que la torture se fait difficilement sans praticiens, on a beau connaître nombre de cas où des assassins avaient aussi prêté le serment d’Hippocrate, on a beau devoir s’avouer que les médecins sont des hommes comme les autres et qu’il est donc logique de les retrouver partout où les hommes sont, héroïques ou criminels, constater qu’il s’en trouve dans les rangs des terroristes les plus enragés est un choc.
Sur le fil après les attentats de la semaine dernière, l’enquête consacrée par « le Quotidien » aux liens entretenus par la médecine et le jihadisme montre des vérités qui ne sont pas agréables à regarder. Nous avons conscience de vous les asséner à un moment spécial. Mais il nous a semblé que, ramenées à leur juste mesure, elles pouvaient aussi s’avérer salutaires.
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