C’est une première. En 2011, après des années de croissance, le marché du médicament générique a reculé de 3 % en volume (614 millions de boîtes et 23,85 % du marché remboursable), même si le marché continue de progresser en valeur de 3 % (13,56 % du marché remboursable). Le générique aura malgré tout permis une économie de 2 milliards d’euros en 2011 pour les comptes de l’Assurance-maladie.
Selon le GEMME (générique même médicament, une association réunissant 10 industriels du médicament générique) qui a réalisé cette étude, les raisons de cette baisse, après une hausse de 6 % du nombre de boîtes vendues en 2010, tiennent à « l’environnement de défiance par rapport au médicament en général » et au développement de l’usage de la mention « non substituable » sur les ordonnances.
Le GEMME propose un certain nombre de mesures pour enrayer le phénomène. L’association propose notamment d’augmenter la prescription au sein du répertoire générique en développant le paiement à la performance (P4P) des médecins, de renforcer la réglementation sur l’usage de la mention « non substituable », ou encore d’élargir le répertoire aux sprays et aux antiasthmatiques.
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