L’AFIPA (Association française de l’Industrie pharmaceutique pour une automédication responsable), qui vient de rendre public son 10e baromètre de l’automédication, fait état de chiffres encourageants pour ce secteur d’activité.
Si le marché du médicament prescrit (remboursable ou non) a reculé de 1,3 % en 2011 (26,7 milliards d’euros de chiffre d’affaires), celui de l’automédication a progressé de 1,9 % pour la même période (2,12 milliards d’euros). Pour Antoine Bon, vice-président de l’AFIPA, ces bons résultats sont à mettre au compte des délistages (passage du statut de médicament de prescription médicale obligatoire à celui de médicament de prescription médicale facultative), des nouvelles formes galéniques, et plus généralement de la croissance des zones de libre accès dans les officines.
Quatre familles de médicaments tirent particulièrement leur épingle du jeu. Les vitamines et les suppléments minéraux (+ 15,9 %), les médicaments antitabac (+ 9,6 %), l’antalgie (+ 6,4 %) et les traitements des voies respiratoires supérieures (+ 1,5 %).
Quant aux prix de l’automédication, ils n’ont augmenté que de 3,1 % en trois ans, alors que, sur la même période, l’inflation s’est élevée à 6,7 % selon l’AFIPA, qui calcule que les prix de l’automédication ont baissé en conséquence de 3,6 % sur la même période en euros constants.
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