Le Lipitor (un anti-cholestérol vendu en France sous le nom de Tahor) perd aujourd’hui mercredi son brevet aux États-Unis. Pour son fabricant, l’américain Pfizer, cet événement pourrait avoir des conséquences considérables, ce médicament lui rapportant environ 7,5 milliards d’euros annuellement.
Le laboratoire, profitant de la législation américaine, tente dans son pays de mettre en place une parade. Aux États-Unis, dans les 6 mois qui suivent la perte du brevet, seul un nombre limité de concurrents est autorisé à commercialiser le produit. Pfizer va donc mettre à profit ce répit pour vendre son blockbuster à un prix égal ou inférieur à celui de ses copies, pour tenter de contrecarrer l’offensive attendue des génériqueurs.
En France, ce n’est qu’en mai 2012 que le brevet tombe. Mais la législation hexagonale, distincte de celle des États-Unis, ne permettra pas à Pfizer de mettre en place ce type de stratégie.
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