JAZZ/ROCK
Musique du XXe siècle, le jazz marque très nettement le pas en France en ce début de troisième millénaire, comme le prouvent les dernières statistiques publiées par le SNEP (Syndicat national de l'édition phonographique), lors du 36e MIDEM de Cannes. En 2001, le jazz n'a fait que 2,5 % du chiffre d'affaires de l'industrie phonographique française contre environ 5 % il y a quelques années, et, sur les 199 albums ayant enregistré une vente supérieure à 100<\!p>000 exemplaires, seule la chanteuse suédoise Lisa Ekdahl (BMG) a été « certifiée » dans la catégorie jazz.
Cette désaffection peut s'expliquer à travers plusieurs phénomènes : vieillissement des amateurs de jazz et non renouvellement des jeunes générations, absence de locomotives et disparition des grands noms, et surtout, volonté de vouloir mélanger le jazz et les musiques du monde comme le font certains organisateurs de festivals : selon le SNEP, neuf disques dans la catégorie « world » ont été certifiés comme ayant dépassé les 100 000 ventes en 2001. Le jazz serait-il en train de mourir ?
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