Situé entre le Nicaragua au nord et le Panama au sud, bordé par la mer des Caraïbes et l’océan Pacifique, le Costa Rica est un véritable paradisnaturel. Pour preuve, ce pays - dix fois plus petit que la France - abrite une grande partie de la faune et de la flore de l’Amérique centrale. Les scientifiques affirment même que le territoire costaricain concentre 5 % de la biodiversité mondiale et qu’on y trouve plus de papillons que dans l’Afrique tout entière ! Il est vrai qu’un tiers du pays est recouvert par
la forêt et qu’avec ses 40 parcs nationaux et ses 120 réserves privées, le gouvernement a classé le quart de la superficie du Costa Rica en zone protégée. Bref, ce pays pionnier de la protection de l’environnement depuis1945, a misé à fond sur le tourisme Vert. Pour s’en rendre compte, il suffit de se rendre sur la côte caraïbe nord, vers l’incontournable Parc National de Tortuguero, ainsi nommé car c’est l’un des six endroits au monde où les tortues marines, les tortues vertes et les tortues luth affluent en masse pour la ponte, entre juin et octobre. Après avoir traversé le parc national de Braulio Carillo, forêt primaire servant de poumon naturel pour la vallée centrale et protégeant les grandes exploitations bananières, on rejoint un embarcadère pour rallier le parc Tortuguero, uniquement accessible par voie fluviale ou aérienne.
De la « petite » Amazonie aux volcans majestueux
L’occasion de naviguer à travers les dédales de canaux et de deltas bordés de forêts luxuriantes expliquant le surnom de « Petite Amazonie » de ce parc naturel. Tôt le matin, on peut même assister au réveil de la faune sauvage et découvrir caïmans, serpents, singes, iguanes et de nombreux oiseaux
(hérons, martins-pêcheurs, jacanas, hirondelles de mangrove). La diversité de la flore n’a rien à lui envier et en fait un paradis pour les naturalistes. Enfin, la visite du petit village isolé -à l'ambiance
décontractée et haute en couleur- de Tortuguero et de son musée de conservation, permet de comprendre les efforts faits par la population pour préserver leur environnement. Autre temps fort d’un voyage au Costa Rica : la découverte des volcans. On en compte une dizaine, mais le volcan Arenal,
en activité éruptive permanente depuis 1968 est considéré comme le deuxième volcan le plus actif au monde. Avec un peu de chance et si la soirée est claire, vous vivrez le spectacle d’une éruption à la nuit tombée avec la vision fantastique de la lave s’écoulant le long du cône de la montagne et son grondement si particulier ! Plus près de la capitale, le Volcan Poas,qui culmine à plus de 2 700 m, se révèle plus accessible et tout aussi spectaculaire avec son lac bleu azur et ses émissions régulières de gaz et
de vapeur.
Les forêts, quant à elles, sont riches en ébènes, balsas, acajous. La plus réputée est celle de Monteverde. Elle fera le bonheur des fanas d’ornithologie qui pourront y contempler le resplendissant Quetzal, ce bel
oiseau multicolore. C’est aussi l’occasion de faire une randonnée dans la canopée en traversant les ponts suspendus ou même de parcourir la forêt primaire en tyrolienne, pour les plus aventureux, grâce au « Canopy Tour », une activité particulièrement développée au Costa Rica. Changement de décor
sur la côte ouest, bordé par l’océan Pacifique. Avec ses eaux Turquoise et chaudes (25° à 27°c toute l’année), ses plages magnifiques, la péninsule de Nicoya ravira les adeptes du tourisme balnéaire. Mais là aussi, la nature est toujours aussi bien préservée. Ainsi près de Tambor et ses nombreux resorts », on accède rapidement à la réserve naturelle de Cabo Blanco pour s’y promener dans ses mangroves ou se prélasser sur les sublimes plages de sable blond de l’île Tortuga. Le retour vers la capitale de San José, ville cosmopolite et disparate à l’allure provinciale, permet de terminer sur une note culturelle.
Un peuple pacifique et pionnier
Les principaux sites sont regroupés au cœur de la cité : La place de la culture et son « Teatro Nacional », à la belle façade Renaissance ; le musée de l’or dédié aux bijoux précolombiens, sans oublier les vieilles maisons du quartier Amon, le marché Central, qui fourmille de tous types de produitslocaux ou les bars de San Pedro. L’occasion de déguster le fameux café costaricain, avec formule magique à demander pour un café corsé et parfumé : « no aguachacha », littéralement pas de jus de chaussette » ! Ce sera surtout l’opportunité de converser avec les « ticos », le surnom des Costariciens. Ouvert, chaleureux et
accueillant, ce peuple saura vous faire partager ses richesses, son enthousiasme et son respect de l’environnement… Un pays qui a préféré abandonner son armée pour privilégier la santé et l’éducation de sa population, sans attendre que l’écotourisme ou le développement durable soient devenus des termes à la mode !
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