Comme attendu, le Haut Conseil de la santé publique a émis à la demande du ministère de la Santé un avis sur la conduite à tenir autour des cas suspects de maladie Ebola.
L’avis mis en ligne sur le site du HCSP dresse un état des lieux du contexte épidémiologique et des connaissances sur les aspects cliniques, biologiques, et sur le niveau de contagiosité. Les « personnels de santé et de laboratoire... (sont) un groupe particulièrement à risque », souligne le HCSP.
Pour tout patient suspect de fièvre hémorragique à Ebola, l’ARS doit être informée dans les meilleurs délais, « et seule une concertation entre le clinicien impliqué dans la prise en charge du patient, l’infectiologue référent, le microbiologiste, l’hygiéniste et l’épidémiologiste de l’InVS, en lien avec le CNR, doit conclure au classement en "cas possible" », insiste l’avis. « Le clinicien seul ou l’ARS seule ne peuvent porter ce classement ». La prise en charge repose d’abord sur un strict respect des précautions standard d’hygiène, dans la structure qui l’accueillera (cabinet médical, service d’accueil des urgences, secteur d’hospitalisation). Des précautions standard seront complétées avec les mesures de type « air » et « contact » (mesures barrières renforcées), notamment port de gants systématique, lesquels « devront être strictement respectées avec vigilance particulière vis-à-vis du risque d’accident exposant au sang » si le patient est classé comme « cas possible » ou « cas confirmé ».
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