Santé publique

Le groupement régional Paca prêt à l’action

Publié le 13/06/2006
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DE NOTRE CORRESPONDANTE

AVEC VINGT PROGRAMMES regroupés autour de cinq axes, le plan de santé publique Paca prend en compte à la fois les programmes fixés par la loi et ceux répondant aux spécificités de la région. Trois domaines d’actions prioritaires, mis en évidence au cours des consultations locales, ont été retenus : la souffrance psychique, la dépendance liée au grand âge, la précarité. «L’état de santé lié à la précarité est loin de s’améliorer», avait indiqué Jean Chappellet, directeur régional des Affaires sanitaires et sociales, lors de la première présentation du plan, en janvier 2005.

Le plan prévoit, en outre, d’agir sur cinq points : l’environnement, y compris au travail ; les comportements individuels et collectifs (conduites addictives, alimentation, contraception, etc.) ; certaines pathologies, comme les hépatites B et C et le sida ; des populations spécifiques, les personnes âgées, les personnes démunies, les enfants ; les situations d’urgence sanitaire.

La conférence régionale de santé ayant approuvé le plan le 9 décembre 2005, c’est maintenant au groupement constitué entre l’Etat, l’assurance-maladie, l’agence régionale de l’hospitalisation et les collectivités territoriales de le mettre en oeuvre.

Meilleure coordination.

Si le Grsp n’a pas pour vocation de mener des actions de terrain, il doit notamment favoriser «une meilleure coordination et une meilleure articulation entre soins et prévention», a souligné le Pr Didier Houssin, directeur général de la Santé, lors de la conférence de presse tenue à l’occasion du lancement du groupement. Il a aussi pour mission de développer les coopérations et de mettre en oeuvre les conventions nécessaires à la réalisation des programmes décidés par le Prsp.

La question des moyens pour concrétiser ces projets a évidemment été posée. Sans nier leur nécessité en matière de prévention, le Pr Houssin a insisté sur «la mise en cohérence de ces moyens et sur une meilleure utilisation des moyens existants». «Il faut faire des efforts d’organisation, évaluer et retenir ce qui est le plus pertinent et le plus productif», a-t-il ajouté.

Jean Chappellet a reconnu de son côté que «la question du renforcement des moyens allait se poser».

Dans notre région comme dans d’autres, les besoins dans le domaine de la santé scolaire sont importants, de même que ceux concernant la prévention de la santé au travail. Deux secteurs auxquels le groupement régional devra s’intéresser.

> HÉLÈNE FOXONET

Source : lequotidiendumedecin.fr: 7978