Depuis une trentaine d'années, de nombreuses maladies inconnues sont apparues chez l’homme. Grippe à virus A(H1N1)v, mais aussi Sida, Ebola, légionellose, vache folle, SRAS, chikungunya … Pour l’OMS, au moins une maladie émergente est observée par an depuis les années 1970. « L’analyse de ces émergences montre que l’homme en est la cause, au moins en partie » explique le Pr Maxime Schwartz de l’Institut Pasteur, en créant les conditions nécessaires à la propagation de la maladie à l’homme (climatisation avec la Légionellose), ou en favorisant la recombinaison de virus par le rapprochement d’espèces. S’y ajoute l’importante capacité d’adaptation des microorganismes. « La science, parallèlement, avance à grands pas, ce qui permet d’envisager des méthodes de lutte innovantes : nouveaux médicaments, nouveaux vaccins, développement de l’immunothérapie, exploitation des mécanismes génétiques de résistance spontanée de certains individus à l’infection, nouvelles perspectives en matière de lutte anti-vectorielle… Le développement des techniques de communication est à la source d’importants progrès dans la surveillance mondiale, qu’il s’agisse des maladies ou de l’environnement microbien de l’homme. La situation est sérieuse mais pas désespérée ; nous devrions parvenir à établir une cohabitation acceptable avec les microbes, à condition que les efforts engagés soient poursuivis et même amplifiés » .
Le grand retour du risque infectieux ?
Publié le 09/10/2009
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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