LES VOILÀ rassurés. La belle Italienne est de retour, plus sexy que jamais, bardée de diodes verticales à l’avant, ornée de sa calandre caractéristique en V, adoptée par la Mito et surmontée d’un toit ouvrant vitré panoramique (option). Cette renaissance s’inscrit dans le plan produit du groupe Fiat, qui inclut 37 nouveautés, dont 9 réservées à Alfa à moyen terme.
Si la 500 a été -– et est encore – le fer de lance de Fiat, la Giulietta entend bien jouer le même rôle chez Alfa. Ses qualités routières, la vigueur de ses motorisations – le 170 ch Diesel est un pur régal – devraient lui assurer des lendemains qui chantent et faire oublier la 147, qui a assuré avec brio la transition entre le XXe et le XXIe siècles.
La Giulietta est une voiture de son époque, en ce sens qu’elle associe performances, sobriété et contraintes environnementales. Confortable, spacieuse, elle s’attaque néanmoins à un créneau des familiales dites Premium, dominé par le trio germanique Série 3 - Audi A4 - Classe C. À l’instar de la Lancia Delta, il lui faudra du temps pour asseoir son image et convaincre de ses bonnes intentions.
La nouvelle plate-forme qu’elle inaugure, et qui servira à d’autres modèles du clan, y compris les futures Chrysler, indique clairement le changement opéré. La Giulietta est hédoniste. Ce culte du plaisir, elle le cultive sans vergogne lorsque la route serpente. Dans ces circonstances, on apprécie la précision de sa direction et de sa boîte, la qualité de ses trains roulants et, bien sûr, ses moteurs haut de gamme, lesquels seront complétés par un 2 l JTD 140 ch en fin d’année.
Dommage que le dessin torturé de la planche de bord et quelques plastiques durs viennent rompre ce bel équilibre.
En 2011, une boîte double embrayage TCT six rapports maison sera accouplée aux 170 ch essence et Diesel.
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