Filière universitaire de médecine générale

Le gouvernement veut accélérer la cadence

Publié le 16/07/2008

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ROSELYNE BACHELOT et Valérie Pécresse ont écrit aux présidents des conférences des doyens, des directeurs généraux de CHU et des présidents de CME de CHU pour leur demander «d'accompagner la mise en oeuvre» de la filière universitaire de médecine générale. Les ministres de la Santé et de l'Enseignement supérieur indiquent que les états généraux de l'organisation de la santé (EGOS) ont fait apparaître «comme une priorité gouvernementale forte le développement rapide d'une filière universitaire de médecine générale susceptible de rendre cette discipline attractive pour les étudiants…». Roselyne Bachelot et Valérie Pécresse demandent aux représentants de l'ensemble des UFR de remplir plusieurs objectifs : définir les modalités de sélection à des postes de chef de clinique de médecine générale (et leurs missions), déterminer un nombre d'enseignants nécessaires pour chaque UFR et définir leur rôle, ouvrir un plan de recrutement pour les cinq prochaines années dans la perspective d'une sous-section de médecine générale au Conseil national des universités (CNU). «Il serait souhaitable qu'un premier contingent de vingt chefs de clinique puisse être débloqué dès cette année et que l'objectif de 200personnels universitaires soit atteint d'ici à cinq ans au rythme minimal d'un emploi universitaire par an et par UFR, cet emploi devant concerner prioritairement les chefs de clinique», écrivent les ministres aux présidents des doyens, directeurs généraux de CHU et présidents de CME de CHU.