Vingt ans après la résorption des bidonvilles, le gouvernement s'attaque à la lutte contre l'habitat insalubre, qui touche quelque 50 000 logements. Ce projet d'éradication, selon l'expression de Marie-Noëlle Lienemann, est chiffré à 10 milliards de francs sur cinq ans, dont 6 milliards à la charge des propriétaires privés qui seront tenus de faire les travaux de réhabilitation. Pour la secrétaire d'Etat au Logement, un habitat est qualifié d'insalubre dès lors qu'il menace la santé de ses occupants par des mauvais systèmes d'aération, un taux d'humidité trop élevé ou des matériaux nocifs comme la peinture au plomb (cas de saturnisme). Pour surveiller cette question, des observatoires de relogement vont être créés et les collectivités locales seront davantage mises à contribution quand les particuliers font défaut ou sont incapables de reloger leurs locataires. La majorité des départements concernés sont le Gard, l'Hérault, les Bouches-du Rhône, le Nord, le Pas-de-calais, le Rhône, le Var, les Hauts-de-Seine, le Val-de-Marne, Paris et le Seine-Saint-Denis. Ce dernier arrive en tête avec 15 000 logements insalubres, devant Paris, qui en compte 14 000.
Le gouvernement s'attaque à l'habitat insalubre
Publié le 17/10/2001
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Le Quotidien du Mdecin
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 6991
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