Pour célébrer la médecine générale

« Le Généraliste » voit les choses en grand

Publié le 06/03/2009

Article réservé aux abonnés

Notre magazine donne rendez-vous à la médecine générale le 11 juin prochain pour célébrer les initiatives marquantes de la profession. Pour la première fois, neuf « G d’Or » seront remis à l’occasion des « Grands prix de la médecine générale ».

En 2009, les G d’Or font leur révolution culturelle. Ces distinctions qui célèbrent le dynamisme de la profession depuis presque 20 ans s’offrent en effet cette année une cure de jouvence. Une nouvelle formule – « Les grands prix du Généraliste » – vient d’être mise au point, avec un double objectif : mieux représenter toutes les facettes de la médecine générale, mais aussi s’adapter aux innovations multiples dont la profession est le cadre. L’idée est en gestation depuis un an, mais si Le Généraliste a attendu 2009 pour son lancement, ce n’est pas tout à fait l’effet du hasard. « Dans la foulée de la loi "HPST", la régionalisation devrait se traduire par le lancement de nouvelles expérimentations. Et l’accent mis par la réforme sur les missions de prévention du médecin généraliste sera aussi à l’origine d’un investissement croissant des médecins de terrain pour la santé publique. Seul magazine 100 % généraliste, notre journal se devait donc d’accompagner ce mouvement et surtout montrer qu’il ne pouvait se faire sans les médecins généralistes eux-mêmes », explique Jean Paillard, directeur de la rédaction.

Surfant sur cette dynamique nouvelle, « Les grands prix du Généraliste » permettront donc en 2009 de primer deux fois plus de généralistes que précédemment. Cinq G d’or étaient attribués chaque année par la rédaction du Généraliste ; à l’avenir neuf distinctions seront remises. Ainsi que l’explique le Dr Philippe Leduc, son directeur général, « Le Généraliste entend aussi valoriser davantage l’inventivité d’une profession, sans cesse amenée à innover pour rendre un meilleur service à la population. » De fait, dotés de 1 000 euros chacun, les nouveaux G d’or devraient permettre de donner un coup de pouce aux initiatives les plus marquantes de la profession.

Selon la catégorie dans laquelle concourra le praticien, c’est donc son dynamisme dans la formation qu’il pourra mettre en avant, ou des initiatives prises dans la prévention, l’éducation thérapeutique ou l’amélioration de la relation médecin patients. Une catégorie a également été créée pour mettre en évidence l’innovation dans l’organisation des soins : des projets en matière de Pds devraient y côtoyer des dossiers de maisons de santé ou des réalisations en réseaux de soins, par exemple. Comme les G d’or les années passées, les « Grands prix » continueront par ailleurs à encourager les initiatives caritatives, puisqu’un « prix de l’investissement humanitaire » sera décerné. Enfin, des prix par pathologie ont été créés. Des confrères sont investis dans la prise en charge de l’Alzheimer ou du cancer ? Tel ou tel praticien est partie prenante d’une expérience originale de sevrage tabagique, en alcoologie ou en toxicomanie ? Trois G D’or seront remis pour valoriser l’action de la profession dans ces domaines : « Les Grands Prix du Généraliste entendent faire avancer les grandes causes sanitaires de ces dernières années et l’implication de la médecine générale pour les faire avancer. Nous les mettons aussi en place dans le but de mieux faire connaître ces initiatives et les faire sortir de l’anonymat, » souligne le Dr Philippe Leduc.

Au Généraliste, tout est prêt pour faire face à l’afflux de dossiers de candidatures. Pour participer, il suffit au candidat généraliste de renvoyer son dossier dans les semaines qui viennent. Le mot de la fin appartiendra à un jury d’une douzaine de membres, dont la moitié sont eux-mêmes des médecins généralistes. La rédaction du Généraliste – qui jusqu’alors désignait elle-même les lauréats des G d’Or – a en effet jugé utile de passer la main pour asseoir encore davantage le sérieux et la renommée de ces prix. C’est donc un collectif indépendant et prestigieux, qui désignera trois nominés, puis un lauréat par prix. La suite se déroulera à Paris le soir du 11 juin, pour une soirée qui promet de devenir « la » grande fête de la médecine générale.

Paul Bretagne