CONGRES HEBDO
La distinction fiable entre asthme et BPCO sur la seule foi de la symptomatologie est un leurre et toutes les directives recommandent la spirométrie pour orienter le diagnostic. Acte de médecine spécialisée ou de médecine générale ?
La réponse vient de Hollande où 21 généralistes ont tout d'abord été dûment formés à la pratique de la spirométrie avec un seul type d'appareil, puis sont passés à la phase active en réalisant des spirométries pré- et postbronchodilatation chez des patients BPCO.
Ces patients avaient déjà fait cet examen spirométrique avec un technicien expérimenté dans un centre spécialisé.
Une comparaison a pu être faite sur 162 patients et les résultats sont tout à fait remarquables, les valeurs de VEMS et de CVF (capacité vitale forcée) obtenues en médecine générale sont en moyenne plus élevées que celles obtenues en centre spécialisé.
De manière très prudente, les auteurs de ce travail concluent que les valeurs obtenues en médecine générale sont au moins équivalentes à celles obtenues en centre spécialisé, ce qui en tout cas signifie que l'évaluation spirométrique peut parfaitement se faire au cabinet du médecin généraliste.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature