Le Dr A. C. Rat (Bobigny) rapporte les résultats d'une enquête extrêmement instructive permettant d'évaluer la place du généraliste (MG) dans la prise en charge de la PR. Quarante pour cent des MG de Seine-Saint-Denis ont participé à cette étude : si un tiers des MG n'avaient pas vu plus d'une PR dans l'année écoulée, la majorité en suivaient entre 1 et 5 de façon régulière. La majorité d'entre eux également prenaient en charge ces patients en collaboration avec le rhumatologue dont ils attendaient principalement un rôle de confirmation diagnostique et d'orientation thérapeutique. Soixante-quatorze pour cent des MG interrogés orientaient leurs patients vers le spécialiste dans les trois premiers mois de la maladie ; cet élément est extrêmement important lorsque l'on sait qu'il existe une relation directe entre la mise en route précoce des traitements de fond et les chances de mise en rémission de la maladie. Dans l'attente de cet avis spécialisé, la majorité des MG se contentent de prescrire des AINS. Cependant, un quart d'entre eux ont recours aux corticoïdes ; bien que souvent plus efficaces, les corticoïdes par voie générale posent le problème de pouvoir gêner ou retarder le diagnostic de PR.
Rat AC. Et coll.
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