Une étude tunisienne semble contredire les travaux précédents menés sur le lien entre le polymorphisme du gène LEPR (gène du récepteur à la leptine) et le risque de cancer du sein. Les travaux publiés jusqu’à présent n’avaient pas permis, en effet, de mettre en évidence une relation entre ces deux données. Le Dr Kaouther Snoussi (Monastir) a génotypé 308 patientes atteintes de carcinome du sein et 222 sujets contrôles pour les polymorphismes spécifiques des gènes LEP (leptine) et LEPR. C’est de cette façon qu’ils ont établi qu’il peut exister un lien entre les deux polymorphismes et l’apparition de cancer du sein. Les auteurs estiment que les deux polymorphismes pourraient être utilisés comme marqueurs du risque carcinologique potentiel. Lorsque les femmes présentaient de façon conjointe deux copies du même polymorphisme (homozygote), le risque de cancer du sein était multiplié par trois. Enfin, le polymorphisme du LEP était associé à une tumeur de plus grande taille et à une durée de survie plus limitée.
« BMC Cancer » en ligne.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature