UNE ETUDE post mortem vient conforter le lien qui unit la génétique et la schizophrénie. Linda Brzutowicz et coll. (Rutgers Université) publiée dans « PLoS Med » confirmerait l'implication du gène CAPON. Les chercheurs avaient déjà trouvé une connexion entre CAPON et la maladie dans des familles atteintes, mais aussi dans d'autres groupes. On sait que CAPON est l'un des participants d'une voie moléculaire présente au niveau du cerveau. La protéine codée par ce gène se présente sous deux formes : une longue et une courte. Les observateurs ont examiné en post mortem des prélèvements cérébraux de différentes personnes : avec antécédents de schizophrénie, de troubles bipolaires ou dénuées de troubles mentaux (35 individus de chaque). Ils trouvent un taux significativement plus important de protéine CAPON dans sa forme courte chez les individus présentant des troubles mentaux, et en particulier chez ceux où les variants du gène CAPON avaient été liés à la schizophrénie. Il reste maintenant à déterminer la fonction de la protéine CAPON dans le cerveau.
« PLoS Med. », 2(10) : e263.
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