Restaurant préféré des enfants, le fast-food a une mauvaise image : pour autant représente-t-il vraiment un danger pour leur santé ? En France, à la différence des États-Unis, les fast-foods ne sont fréquentés qu’aux heures de repas, il n’y a donc pas de dysrégulation des rythmes alimentaires. Par ailleurs la fréquentation de ces restaurants reste occasionnelle : une fois toutes les trois semaines par des enfants de 4 à 8 ans et une fois toutes les six semaines pour ceux de 9 à 14, ans. Les menus qui leur sont proposés sont spécifiques et variés (portions adaptées, y compris la boisson), composés aujourd’hui de salades, de fruits frais à croquer et ne dépassant pas, pour certains, pas les besoins énergétiques d’un enfant de 6 ans.
Les mauvaises habitudes prises pendant l’enfance
Les mauvaises habitudes alimentaires prises pendant l’enfance (sauter le petit-déjeuner, grignoter entre les repas, consommer trop de boissons sucrées ou faire des repas mal équilibrés) associées à un manque d’activité régulière sont probablement aussi susceptibles d’entraîner un gain de poids que la prise occasionnelle d’un repas dans une chaîne de restauration rapide.
Les apports nutritionnels des enfants doivent couvrir les besoins en énergie, mais aussi assurer leur croissance. Les aspects quantitatif et qualitatif de leur alimentation doivent être pris en compte.
Sur le plan quantitatif, les besoins en énergie des enfants et des adolescents entre 4 et 17 ans varient de 1 750 kcal à 2 500 kcal, ces valeurs doivent évidemment être ajustées en fonction de leur âge, de leur activité physique et de leur stature.
Sur le plan qualitatif, les apports nutritionnels quotidiens doivent comprendre des protéines (11 à 15 % de l’apport énergétique total), des glucides (50 à 55 % de l’AET), des lipides (30 à 35 % de l’AET), des vitamines et des minéraux. Ces apports seront répartis en respectant les rythmes alimentaires : petit-déjeuner complet, déjeuner, goûter à 16 heures et dîner léger, sans rien manger entre les repas.
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