La justice britannique a refusé à Diane Pretty, 42 ans, atteinte de sclérose latérale amyotrophique, le droit de se suicider avec l'aide de son mari. Le 31 août, la Haute Cour de Londres avait jugé que sa requête devait être examinée, lui laissant espérer un jugement qui aurait été sans précédent pour la Grande-Bretagne (« le Quotidien » du 3 septembre). Le juge, M. Tuckey, a expliqué la décision, accompagnée d'une interdiction de faire appel, en ces termes : « Ce cas porte sur le conflit entre deux des droits fondamentaux de l'homme : le droit à la vie et le droit de décider ce qui peut et ne peut pas être fait à son propre corps. Le droit anglais donne la priorité au premier, tout comme la Convention européenne des droits de l'homme (qu'avait invoquée la plaignante). Le droit anglais limite le droit d'une personne à disposer de son corps afin de la protéger contre sa propre volonté. »« Un meurtre délibéré, même après consentement et dans un contexte des plus pénibles reste un meurtre, a ajouté le juge. Tuer comme résultat d'un pacte dans le cadre duquel l'un meurt et l'autre survit constitue un homicide, dont la peine maximale est la prison à vie. »
Le droit à l'euthanasie assistée refusé à une Britannique
Publié le 25/10/2001
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 6997
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