La Cour européenne des droits de l'homme examinera le 19 mars à Strasbourg, lors d'une audience publique, la requête déposée par une Britannique qui s'est vu refuser le droit de se suicider avec l'aide de son mari. Diane Pretty, 43 ans, en phase terminale d'une sclérose latérale amyotrophique, invoque plusieurs articles de la Convention européenne des droits de l'homme. L'article 2 qui porte sur le droit à la vie, dont le droit de mourir est selon elle un « corollaire ». L'article 3, qui interdit les traitements inhumains et dégradants et les articles 14 (discrimination à l'égard des personnes qui ne peuvent se suicider sans aide), 8 (droit au respect de la vie privée et familiale) et 9 (liberté de conscience). Mme Pretty veut la garantie que son mari ne sera pas poursuivi pour meurtre s'il l'aide à mourir, la loi britannique punissant de 14 ans de prison l'aide au suicide.
Le droit de mourir devant la Cour européenne
Publié le 03/03/2002
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Le Quotidien du Mdecin
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7078
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