Les médicaments anti-douleur contenant du dextropropoxyphène comme le Di-Antalvic, Propofan et leurs génériques ont été retirés du marché mardi. L'annonce officielle du retrait de ces médicaments avait été faite lors de la publication, le 31 janvier, à la suite de l'affaire du Mediator, de la liste des 77 médicaments et 12 familles de produits sous surveillance renforcée. Mais l’Afssaps avait déjà annoncé en juin 2009 le retrait progressif de ces médicaments opiacés, avant le retrait définitif préconisé par l'agence européenne du médicament (EMEA). En Grande-Bretagne, ce médicament avait été à l'origine de 300 à 400 décès, du fait de surdosages assez souvent volontaires, facilités par un conditionnement plus massif qu'en France. Les Français, avec huit millions de personnes qui en prenaient, représentaient 95 % de la consommation européenne. Le nombre des décès dus à un surdosage y est beaucoup plus limité, avec quelque 65 morts par an, dont 90 % seraient des suicides. En 2009, l'Académie nationale de Médecine était intervenue dans le débat en critiquant la recommandation européenne de retrait du Di-Antalvic, soulignant que les « utilisations déviantes » étaient très « exceptionnellement observées en France, à la différence de pays comme la Suède, le Royaume Uni ou le Danemark, qui sont à l'origine de la procédure de retrait ».
Le Di-Antalvic et le Propofan ne sont plus disponibles depuis mardi
Publié le 01/03/2011
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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