[Ce courrier des lecteurs répond à l'interview du Dr Marie-Laure Alby, paru dans Le Généraliste n°2854]
... Le dernier soin ? Décidément on ne sait plus ce que parler veut dire I Comment oser parler de « soins », là où précisément on arrête tous les soins, y compris celui de donner à boire.
Si manger et boire sont devenus des soins, c’est qu'avoir faim et soif sont devenus des maladies. Décidément, les mots n'ont plus de sens, La raison s'affole, là où l'idéologie s'impose.
Des bonnes âmes, des pleureuses professionnelles s'étonnent des réticences de nombreux médecins ... Dieu merci ! Cela prouve qu'il reste des « retardataires » ne voyant dans la loi Claeys-Léonetti qu'une euthanasie plus ou moins habillée d'oripeaux législatifs. Je souhaite à ces confrères de pouvoir défendre longtemps encore l'idéal de notre métier, celui de soigner et non pas de tuer !
… Le dernier soin ? Ne serait-ce pas celui dont a besoin le « praticien » lui-même, soudain mal à l'aise dans son rôle nouveau d'assistant à suicide, ou pire, de meurtrier ? Là, je suis d'accord !
Vous aussi, vous voulez réagir à l’actualité médicale ? Adressez-nous vos courriers accompagnés de vos nom, prénom et lieu d’exercice à redaction@legeneraliste.fr
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature