ATTENDU depuis la publication de la dernière loi de financement de la Sécurité sociale (Lfss 2007), le décret précisant les conditions dans lesquelles les médecins hospitalo-universitaires (PU-PH et MCU-PH) peuvent désormais cotiser pour leur retraite sur la partie hospitalière de leurs revenus a été publié au « Journal officiel » (texte daté du 5 avril et paru au « JO » du 7 avril).
La nouvelle retraite complémentaire des HU est instituée rétroactivement au 1er janvier. Il s'agit, comme prévu (« le Quotidien » du 16 janvier), d'un régime par capitalisation dont les points sont acquis pour moitié par le médecin lui-même (qui cotise pour un montant minimal de 500 euros par an non plafonné) et pour moitié par son employeur (l'hôpital, donc, qui abonde dans une mesure équivalente mais plafonnée à 2 000 euros). Les cotisations des médecins sont déductibles de leurs impôts.
Le Syndicat national des médecins des hôpitaux publics (Snam-HP) et la Coordination médicale hospitalière (CMH) se félicitent dans un communiqué commun de la sortie de ce texte qu'ils considèrent comme le résultat de leur «action tenace (...) ces trois dernières années». Les deux organisations rappellent que la retraite sur les émoluments hospitaliers des hospitalo-universitaires était «attendue depuis plus de vingt ans». En effet, jusqu'à présent, seuls les salaires universitaires des PU-PH et des MCU-PH, soit 45-50 % de leurs revenus, leur ouvraient des droits à une retraite de ce fait, réduite (autour de 2 100 euros par mois pour un maître de conférence et de 3 500 euros pour un professeur).
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