La menace est souvent brandie mais rarement mise en application. Fin décembre, sept chirurgiens plasticiens de Strasbourg sont pourtant passés à l’acte en demandant à la caisse leur déconventionnement. Parmi eux, le Dr Vanessa Kadoch expliquait au « Quotidien » ses motivations. La signature de l’avenant 8 encadrant les dépassements d’honoraires est l’un des éléments déclencheurs à l’origine de sa décision. En optant pour le secteur III, le chirurgien estime retrouver sa liberté.
Les médecins sont nombreux à se plaindre des tracasseries administratives, de la pression des caisses et de la sous-cotation des actes. Très critiqué, l’accord conventionnel est peut-être la goutte d’eau qui fait déborder le vase.
Ce mouvement de déconventionnement peut-il faire tâche d’huile ? Seriez-vous prêt à passer à l’acte vous aussi ? Est-ce une solution au malaise ressenti par la profession ? Les secteurs I et II sont-ils encore suffisanmment attrayants ?
À vous de débattre...
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