A la suite du décès d'un patient intervenu à Sancerre (Cher), faute d'avoir été secouru à temps malgré les appels aux services d'urgence de son fils de 10 ans (« le Quotidien » du 25 février), le Pr Paul Petit, président du SAMU de France, Syndicat national de l'aide médicale urgente, souligne dans un communiqué qu'une convention existe dans le Cher entre le Service départemental d'incendie et de secours (SDIS) et le SAMU et qu'elle est « scrupuleusement appliquée ».
« Dans le cas présent, le médecin régulateur du SAMU, qui a pu s'entretenir avec le patient au téléphone, n'a recueilli aucun indice lui permettant de penser qu'une équipe de réanimation était nécessaire. Il a estimé que le cas était du ressort du médecin de garde (réquisitionné) du secteur », précise-t-il, en estimant qu' « un certain nombre de situations sont extrêmement difficiles à appréhender par l'intermédiaire du seul téléphone ».
En attendant les conclusions de l'enquête administrative en cours, SAMU de France a entrepris avec le SAMU du Cher une analyse technique critique sur les circonstances du « drame vécu par cet homme et par son enfant ».
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