8 611 ! Le dernier décompte des médecins, pour la plupart secteur 2, qui ont choisi le contrat d’accès aux soins (CAS) dépasse désormais la barre des 8200, soit le tiers des 24 600 praticiens éligibles à cette nouvelle option à dépassements modérés. «Les conditions sont donc réunies pour que le contrat puisse entrer en vigueur de manière effective dans les plus brefs délais», a indiqué l'assurance maladie. Après une fronde d'une partie des médecins opposés à l'accord et quelques retards administratifs de la part de l'assurance maladie, la collecte des signatures s'est accélérée depuis fin mai. Le rythme est actuellement de «120 à 150 nouveaux contrats par jour», selon l'assurance maladie.
Les spécialistes de la CSMF, qui soutiennent depuis le début le dispositif, exultent. Même si l’UMESPE prévient déjà les heureux élus que «comme d’habitude», la mise en place d’un outil informatique «peut prendre quelques semaines». Près d’un an après la signature de l’avenant numéro 8 de la convention, avec plus de trois mois de retard sur la première échéance du 1er juillet et quelques semaines de décallage par rapport à la seconde dead line du 1er octobre, le nouveau dispositif va donc pouvoir démarrer. L’UMESPE, désormais seul supporter du CAS, continue néanmoins de mobiliser. Et de rappeler les assurances complémentaires «à s’engager résolument dans la prise en charge des compléments d’honoraires et à honorer, ainsi, leur signature dans le cadre de l’avenant n°8.» Un engagement que l’UMESPE de Jean-François Rey juge «particulièrement important pour les médecins spécialistes exerçant sur les plateaux techniques» et qui devrait, selon lui «les convaincre de rejoindre tous ceux qui nous ont fait confiance malgré des désinformations irresponsables...» Une allusion aux critiques du SML et du Bloc.
Rappelons que sont éligibles au nouveau secteur, non seulement les médecins secteur 2 de toutes disciplines, mais aussi les médecins secteur 1, anciens chefs de clinique ou assistants des hôpitaux. Environ 30% des nouveaux adhérents seraient des médecins généralistes, soit un peu plus de 2000 praticiens. Et, si plus de 50% des néphrologues, radiologues, neurologues et pneumologues ont signé le CAS, un peu plus de 20% seulement des spécialistes de bloc opératoire (chirurgiens, anesthésistes, gynécologues obstétriciens), et des ORL l'ont fait jusqu'à présent.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature