L'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe souhaite que les Etats membres encouragent les recherches sur les cellules souches adultes et les méthodes permettant de limiter le recours aux cellules souches embryonnaires. Elle demande un encadrement plus strict des recherches sur les cellules embryonnaires et rappelle son opposition à toute constitution d'embryons à des fins de recherche. Cette interdiction figure déjà dans la Convention européenne de bioéthique, mais quelques pays, dont le Royaume-Uni, n'ont pas signé ce texte et autorisent la constitution d'embryons dans ce but.
Le rapport préparé par le député et médecin allemand Wolfgang Wodarg souhaitait aller plus loin que la convention, en interdisant aussi l'utilisation des embryons surnuméraires à des fins de recherche, qui est actuellement laissée à la discrétion des Etats membres. Les parlementaires n'ont pas suivi le Dr Wodarg sur ce point, mais ont largement soutenu sa volonté de promouvoir les recherches scientifiques « non controversées du point du vue éthique et social », et visant en particulier à mettre au point « de nouvelles méthodes de médecine régénérative ».
Par ailleurs, les décisions des pays qui refusent « de participer à des programmes internationaux de recherche contraires à leurs valeurs éthiques nationales », doivent être mieux respectées, estime l'Assemblée.
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