DEUX MILLE praticiens sont attendus de jeudi à samedi à Nice à l’occasion du 6e congrès de la médecine générale. Pendant trois jours, ils pourront prendre part à des communications, des ateliers ou des sessions plénières. « Nous voulons nous adresser aux médecins généralistes qui ne sont pas habitués à se rendre aux congrès, explique le Pr Serge Gilberg, président du conseil scientifique du congrès. Toutes les spécialités ont leur grand rendez-vous auxquels participent les professionnels. Aujourd’hui, ce n’est pas une habitude pour le médecin généraliste de fermer son cabinet et d’investir financièrement pour un tel événement. Il faut qu’il y trouve son compte. À un congrès, iI peut picorer parmi les formations proposées ».
De nombreuses thématiques sont proposées à Nice telles que la vaccination, le dépistage du cancer du sein, la prise en charge des démences, l’hypertension artérielle, la fibrillation auriculaire ou encore le paiement à la performance. « Un congrès, c’est la possibilité de sortir de son quotidien, d’échanger avec des confrères de toutes les régions, de toutes les tranches d’âges et de s’identifier à la médecine générale. C’est aussi une façon de lutter contre le burn out », déclare Serge Gilberg. Les organisateurs de ce rendez-vous souhaitent ouvrir au plus grand nombre ces échanges sur les pratiques et les problématiques d’organisation. « Notre ambition est que les congrès sortent des sphères habituelles, qu’ils ne soient plus un rendez-vous d’initiés », conclut le Pr Gilberg.
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