SI, DEPUIS la création du cinéma, la musique a toujours tenu un premier rôle important - et parfois majeur - dans le 7e art, le jazz, mais aussi le rock, le blues, la soul music, ont été très sollicités par les meilleurs metteurs en scène.
Dernier en date : Martin Scorsese. Pour son dernier long métrage très bien accueilli par la critique et le public, « Aviator », retraçant la vie dorée et tumultueuse du milliardaire excentrique, personnage de légende à Hollywood et aviateur, Howard Hughes, incarné par Leonardo DiCaprio, le réalisateur a travaillé avec le superviseur musical Randal Poster pour réaliser une bande son éponyme (Columbia/Sony Music Soundtrack) couvrant les années 1920 à 1940. Au programme, des titres originaux composés par le chef d'orchestre Vince Giordano, trois chansons interprétées par la fratrie Wainwright - Loudon III, le père, Rufus, le fils, et Martha, la fille - et des morceaux enlevés d'Artie Shaw, de Benny Goodman, Django Reinhardt, Harry James, Glenn Miller, du bluesman Lead Belly, du groupe noir vocal The Ink Spots, des Original Memphis Five et de Bing Crosby. Un choix judicieux.
Bertrand Tavernier, lui aussi, aime le jazz. Les cinéphiles amateurs se souviennent d'« Autour de minuit » (1985), ce superbe film où, pour la première fois depuis « The Connection » (1965), des jazzmen - Dexter Gordon, Herbie Hancock, Wayne Shorter, Ron Carter, Cedar Walton, Freddie Hubbard, Tony Williams, notamment - étaient devenus acteurs.
Pour son dernier pamphlet sur l'adoption, « Holy Lola » (avec Jacques Gamblin et Isabelle Carré), le metteur en scène a fait appel au contrebassiste/compositeur/chef d'orchestre français Henri Texier pour l'écriture de la bande originale (Label Bleu). Celui-ci a réuni quelques pointures - Louis Sclavis (clarinettes), Dominique Pifarély (violon), François Corneloup (saxophone), notamment - pour interpréter une musique interactive, empruntant à la musique populaire cambodgienne, indienne et au jazz modal. Bref, la musique d'un film.
« Mon Ange », le premier film de Serge Frydman - avec Vanessa Paradis et Vincent Rottiers - comporte, outre des thèmes originaux composés par Colin Towns, deux titres d'Elvis Presley et deux du chanteur/compositeur Tom Waits (Naïve). Des chansons qui marquent l'atmosphère d'une histoire d'adultes vécues par deux enfants.
Trois musiques de films
Le cinéma aime le jazz
Publié le 06/02/2005
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7682
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