AFIN D'INSUFFLER une nouvelle dynamique à la recherche sur la longévité, de mieux prévenir les maladies responsables de la dépendance et de promouvoir un vieillissement en bonne santé, le ministère de Philippe Bas a décidé la création de gérontopôles.
Comme « le Quotidien » l'avait annoncé le 14 mars, le premier d'entre eux verra le jour, à titre expérimental, à Toulouse.
Le choix de l'implantation s'explique, selon le ministère, par le fait que la région Midi-Pyrénées se trouve déjà très en pointe dans ce domaine. Elle possède notamment une filière gériatrique exemplaire, associant le CHU, les hôpitaux locaux, les établissements médico-sociaux et les réseaux de santé, ainsi qu'un futur institut du vieillissement. Et le tissu industriel consacré à la santé y est développé et a déjà engagé des partenariats avec les équipes universitaires et hospitalières du Pr Bruno Vellas, au CHU de Toulouse.
L'installation de gérontopôles, sur le modèle des cancéropôles, permettra de rassembler des équipes de recherche fondamentale et clinique, afin de lancer des projets multidisciplinaires dans les secteurs médical et médico-social. Ces structures engageront des coopérations européennes et internationales, et développeront des partenariats avec l'industrie, de telle sorte que les innovations liées à la recherche profitent le plus rapidement possible aux patients.
Aujourd'hui, 1,1 million de personnes ont plus de 85 ans, un nombre qui doublera d'ici à 2020. Les maladies dégénératives touchent 12 % des plus de 70 ans. Un Français sur quatre a au moins un proche affecté par la perte d'autonomie résultant d'une maladie du vieillissement.
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