LE CONSEIL économique et social (CES) soutient la nécessité de poursuivre les recherches sur les trois voies de gestion des matières et des déchets radioactifs, comme prôné dans le projet de loi gouvernemental : la séparation-transmutation, l’entreposage et le stockage géologique profond. Ces recherches «ne sont pas suffisamment avancées pour qu’on puisse faire des choix définitifs», a déclaré, au cours d’une conférence de presse, le rapporteur du CES, Anne Duthilleul. Le CES préconise en revanche plusieurs améliorations du texte. Il propose notamment la tenue d’un nouveau «rendez-vous parlementaire» en 2015 précédé d’un débat public et suggère un meilleur contrôle sur la mise en place du futur plan national de gestion des matières et déchets radioactifs. Par ailleurs, a souligné Anne Duthilleul, certaines «définitions ne semblent pas suffisamment claires», telles que celle du stockage par rapport à l’entreposage.
Le projet de loi «est avant tout un passeport pour enfouir les déchets nucléaires en enterrant les responsabilités collectives», affirment les opposants à cette solution, le collectif Bure Stop. Ils estiment que le projet de loi n’intègre «aucun programme sérieux de contre-expertise indépendante» . Le projet de loi doit être déposé ce printemps devant le Parlement.
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