QUE CHOISIR SANTE
Mars
DANS « QUE CHOISIR Santé » du mois de mars (n° 4), le dossier « Comment préserver ses facultés intellectuelles » devrait rassurer les 50 ans et plus, inquiets de la baisse de performance de leur mémoire. «Avant de vous créer des angoisses inutiles, distinguez bien trou de mémoire et maladie de la mémoire», leur explique le mensuel.
Si, avec l'âge, on observe un ralentissement général des facultés intellectuelles, en premier lieu des pertes de mémoire, le déclin n'est pas inéluctable : le cerveau a de la ressource. La plasticité cérébrale permet de masquer et de compenser les difficultés, de retarder et d'atténuer les effets de l'âge. Préserver ses facultés intellectuelles est donc possible. Mieux comprendre le fonctionnement de la mémoire aide à l'apprivoiser : bien mémoriser exige, par exemple, de bien enregistrer l'information (vérifier sa vue, son audition). Il est possible d'agir sur certains facteurs de risque délétères pour la mémoire : mauvais sommeil, anxiété, alcool, hypertension artérielle, manque d'exercice ou encore mauvaise alimentation. Le maintien des activités sociales est nécessaire car elles sont une excellente source de simulation cognitive. Mais «surtout, jouez!», intime la revue, qui donne des exemples de jeux et d'exercices de stimulation.
PLEINE VIE
Mars
Phytothérapie de la ménopause
TOUTES LES FEMMES doivent-elles prendre un traitement naturel ? C'est quoi les hormones végétales ? Quels bénéfices attendre des isoflavones ? Quelles plantes pour quels troubles ? Telles sont quelques-unes des dix questions auxquelles tente de répondre « Pleine Vie » dans son dossier santé consacré aux traitements naturels de la ménopause. Pour les femmes qui refusent le THS classique, qui ne supportent pas ou présentent des contre-indications, les hormones végétales peuvent être une solution, selon « Pleine Vie ». Parmi les phytoestrogènes, les isoflavones de soja, les plus étudiées, sont «mille fois moins puissantes que les estrogènes que fabrique l'organisme», mais pourraient «combler partiellement leur déficit». On les trouve dans le soja, mais aussi dans les légumineuses (lentilles, pois) et dans certaines plantes non comestibles, comme les sauges officinales, l'actée à grappes, le houblon ou le yam. Problème : l'Afssa (Agence française de sécurité sanitaire des aliments) vient d'estimer que les études ne permettent pas, à ce jour, d'établir que les isoflavones ont un effet sur les bouffées de chaleur ; la preuve n'a pas été faite de leurs effets sur la prévention du risque de fracture. De plus, il faut se garder de l'automédication. Même en vente libre, les plantes médicinales sont de vrais «phytomédicaments, avec des indications, des contre-indications, des risques d'effets secondaires ou d'interférences médicamenteuses».
AVANTAGES
Mars
Pour chaque mauvais dormeur, sa solution
«COMME IL Y A presque autant de solutions que de mauvais dormeurs, il faut savoir à quelle catégorie on appar-tient», explique le Pr Patrick Lévy dans « Avantages ». Celui qui dort mal depuis peu sera rassuré. Une difficulté ponctuelle ne nécessite pas de déclencher le plan Orsec. On ne s'affole donc pas, et on remet un peu d'ordre et de régularité dans sa vie. Un événement perturbe sa vie ?
Les troubles du sommeil sont classiques avant un événement heureux ou après une mauvaise nouvelle. Il s'agit de combattre l'anxiété par des solutions douces : relaxation, acupuncture, homéopathie, même s'il «ne faut pas non plus bouder les somnifères de dernière génération», fait remarquer la revue. Quant à celui qui se sent déprimé, il lui est conseillé de consulter, car il convient de privilégier le traitement de la dépression plutôt que celui de l'insomnie.
L'insomnie dure plus de quatre semaines ? Elle devient chronique. Des explorations s'imposent dans un centre du sommeil. Dans ce cas, il n'existe pas de solutions miracles. Quelques solutions tout de même : Ménophytea Sommeil (à base de mélisse, de houblon et d'oeufs de poissons sauvages) si l'insomnie est liée à la ménopause, sinon, il faut compter sur une meilleure hygiène de vie, la relaxation, la ritualisation du coucher et des somnifères en cures courtes.
MARIE FRANCE
Mars
Dix aliments clés pour vieillir comme à Okinawa
COMMENT mangent les habitants d'Okinawa, cette petite île japonaise célèbre par le nombre de ses centenaires ? S'ils consomment peu de viande, «ils sont assez friands de museau et de pieds de porc, des morceaux pauvres en graisse et très riches en tissus conjonctifs», assure « Marie France ».
Le poisson et le soja sont l'autre source de protéines des Okinawais. Comme l'huile de colza, ils sont riches en oméga 3 et protègent contre la nervosité, le stress et l'hypertension. Les autres ingrédients du régime sont le riz, pourvoyeur de fibres et de minéraux, le radis noir, plein de vitamine C (22,8 mg), bénéfique contre les infections hivernales, et les algues, peu caloriques, mais riches en iode qui favorise la production d'hormones thyroïdiennes. Les minéraux (cuivre, magnésium, zinc, phosphore…) des graines de sésame en font un puissant reminéralisant. Pour compléter le tout, du thé vert et de l'eau, celle d'Okinawa, bien sûr, très calcaire. «Cette eau étant introuvable dans le commerce, tournez-vous vers des eaux riches en calcium et en magnésium», conseille le mensuel.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature