Comment intéresser les adolescents à l'éducation sexuelle et à la prévention de l'avortement et des maladies sexuellement transmissibles ? C'est très simple, vous suivez l'exemple du Danemark. Le ministère de la Santé publique commande un cédérom qu'il prévoit d'envoyer aux quelque 60 000 lycéens de 15-16 ans du royaume. Mais, au vu de certaines rubriques évoquant la zoophilie et la scatologie, le ministre Rasmussen (libéral) interdit le programme dont le contenu « dépasse la limite de l'acceptable » et ordonne la destruction de l'objet litigieux.
Qu'à cela ne tienne : un député-médecin de l'opposition de gauche, Kamal Qureishi, met sur son site le programme. Et c'est le succès immédiat : en trois jours, le cédérom a été téléchargé plus de 100 000 fois. Satisfaction du Dr Qureishi, qui explique que les éléments qui font scandale ne représentent que 1 % du matériel d'information contenu dans le cédérom, lequel « ne fait qu'en mentionner les pratiques et mettre en garde contre elles ». Il valait mieux, dit-il, passer outre l'interdiction « que de laisser les jeunes chercher des informations douteuses sur le réseau Internet, où il suffit de taper le mot zoophilie, par exemple, pour avoir accès à des milliers de sites pornographiques ». Le débat sur les moyens de la prévention continue.
L'HISTOIRE DU JOUR
Le cédérom interdit
Publié le 23/02/2004
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
> RENÉE CARTON
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : lequotidiendumedecin.fr: 7484
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature