Le cas d'infection par le Virus du Nil dans le Var est d'origine locale

Publié le 22/10/2003

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La contamination autochtone du cas humain et du cas animal d'infection par le virus du Nil occidental semble se confirmer. Selon la DGS, « plusieurs éléments nouveaux valident cette hypothèse et indiquent qu'une circulation virale en fin de période estivale a existé dans le nord-est du département du Var ».
L'épouse du patient qui avait été hospitalisé pour une méningo-encéphalite a, elle aussi, présenté fin août une forme de la maladie (atteinte bénigne de type syndrome pseudo-grippal spontanément résolutif). Contrairement à son mari, elle n'a pas effectué de déplacement en dehors de son périmètre de résidence pendant la période d'incubation.
Le diagnostic a été établi de façon rétrospective à partir de l'anamnèse et il doit être être confirmé, dans les jours qui viennent, par sérologie.
Par ailleurs, deux autres infections probables ont été détectées à la mi-septembre sur des chevaux. Au total, deux cas humains et trois cas équins ont été signalés dans le département. Depuis le 15 septembre 2003, aucun nouveau signalement.
Des mesures de surveillance ont été mises en place dans les départements du pourtour méditerranéen par les ministères de la Santé et de l'Agriculture. Pour le volet humain, la DGS signale que « le protocole relatif à l'enquête rétrospective et prospective sur les cas de méningo-encéphalite et de polyradiculonévrite (établi par l'InVS) a été adressé à plus de 100 établissements de santé. Par ailleurs, des mesures destinées à prévenir les risque de transmission virale lors des transfusions sanguines et des dons d'organes ont été prises par l'AFSSAPS, l'EFS et l'EFG ».
Les enquêtes entomologiques de terrain réalisées entre le 13 et le 15 octobre ne mettent pas en évidence de quantité importante de moustiques ni de gîtes larvaires.

Pour en savoir plus www.sante.gouv.fr et www.sante.gouv.fr/htm/actus/ssssp2/f07.htm.

Dr I. C.