«Je suis passionnée comme au premier jour par ce beau métier. Heureuse d'aller travailler le matin. Triste de n'avoir, probablement, pas de successeur.» (F, 63 ans, rhumatologue libérale, exerce depuis 1972).
«Personnellement, je garde la foi, je suis heureux d'exercer, mais j'ai le sentiment que la majorité des confrères de mon âge ne pensent pas comme moi.» (H, 59 ans, généraliste, exerce depuis 1976).
«Je trouve que les médecins se plaignent trop. Il faut regarder un peu autour de soi. C'est vrai que je viens d'un milieu ouvrier, donc, mon sort me paraît enviable.» (H, 52 ans, généraliste et médecin salarié, exerce depuis 1983).
«Je rêvais d'être médecin. Je suis heureux d'être médecin.» (H, 50 ans, généraliste, exerce depuis 1987).
«Je m'éclate complètement dans mon exercice d'omnipraticien MEP après vingt ans de médecine générale rurale allopathique. Je respecte mon serment d'Hippocrate, et j'en suis heureux!» (H, 55 ans, généraliste – acupuncture, homéopathie, ostéopathie –, exerce depuis 1978).
«J'ai trouvé le métier de ma vie et, depuis douze ans, jamais je n'ai commencé ou fini ma journée en regrettant mes choix. Et pourtant, je suis une femme seule dans un endroit très macho! J'ai des rapports très affectifs avec des patients dont je n'attends rien de plus que le respect de mon travail. Non, rien, je ne regrette rien» (F, 42 ans, généraliste en zone rurale, exerce depuis 1995).
«Profession fascinante par la richesse de ses rencontres et l'intérêt et les progrès des techniques… Le reste est à trouver en soi-même! Bientôt 68ans… et je continue avec enthousiasme.» (H, généraliste de secteur II, exerce depuis 1965).
«Même si le métier a changé, si les patients sont plus consommateurs et procéduriers, cela reste le plus beau et gratifiant des métiers sur le plan humain.» (H, 54 ans, généraliste).
«J'adore mon métier, pour rien au monde je ne voudrais en changer. J'aime ce travail de proximité dans un quartier populaire, où notre rôle peut aller bien au-delà de celui de simple soignant. Je n'ai pas d'horaires précis, ma consultation s'arrête quand il n'y a plus personne à voir. Je ne suis jamais sur répondeur et je regrette de ne pas trouver la même disponibilité chez mes jeunes consoeurs et confrères.»
(F, 44 ans, généraliste, exerce depuis 1993).
«Voilà une profession où l'on est son patron et où l'on a donc une certaine liberté. Il faut aussi aimer les autres.» (H, 51 ans, cardiologue libéral, exerce depuis 1980).
«Cela reste une profession admirable, qui fait encore l'admiration et le respect de la population quand elle est pratiquée dans les règles de l'art et avec passion.» (H, 50 ans, allergologue libéral, exerce depuis 1986).
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