« Il est primordial de limiter l’exposition des femmes enceintes ou allaitantes et des jeunes enfants aux produits renfermant du bisphénol A, notamment les contenants et revêtements destinés au contact alimentaire, les jouets ou encore les articles de puériculture ». Tel est le message lancé par l’Anses, qui publie deux rapports sur ce perturbateur endocrinien. D’une part, l’Agence informe que si cette substance a été interdite dans les biberons, elle reste présente dans une multitude de produits courants : CD, DVD, emballages alimentaires, bouteilles plastiques, pneus, colle, adhésif, peinture, vernis, papier, carton… D’autre part, l’Anses observe que ses effets néfastes sur la fertilité féminine, les pathologies cardiovasculaires et le diabète sont bien suspectés chez l’homme, et cela, « même à de faibles niveaux d’exposition, avec des doses notablement inférieures à la dose journalière autorisée (DJA) et plus particulièrement lors de certaines périodes de la vie : la grossesse, les périodes péri et post natales », avance Marc Mortureux, directeur général de l’Anses. Chez l’animal, les effets néfastes du BPA sont été jugés « avérés » à plusieurs niveaux : avec une reprotoxicité (production spermatique, kystes ovariens), des hyperplasies (sein et endomètre), des effets sur le métabolisme et la neurogenèse.
Le bisphénol A nocif même à faibles doses
Publié le 30/09/2011
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Crédit photo : ©GARO/PHANIE
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Source : Le Généraliste: 2575
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