Insulinothérapie basale

Le biosimilaire de la glargine fait ses preuves

Publié le 12/05/2017
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Crédit photo : DR

Depuis début 2016, l’insuline glargine Lantus® dispose de son biosimilaire, Abasaglar®. Cette molécule biologique complexe a nécessité, en vue de sa commercialisation, un plan de développement constitué d’études cliniques (profil de qualité, de sécurité et d’efficacité), comparativement au produit original et non pas une simple étude de bioéquivalence. Deux études de phase 3, dans les deux types de diabète ont été réalisées, démontrant la non-infériorité d'Abasaglar®, en termes d'efficacité, d’HbA1c à 6 mois comparé à la glargine. 

Dans l’étude Element 1, sur 535 patients diabétiques de type 1, les résultats ont été similaires sur l’équilibre métabolique, la réduction de la glycémie à jeun et le profil des glycémies. Chez le sous-groupe des patients traités préalablement par glargine, les résultats métaboliques et l’incidence des hypoglycémies sont similaires. L’insuline glargine 100 est le gold standard en France chez le diabétique de type 1 et il y a finalement peu de différences entre la glargine U100 et sa version ultra-concentrée U 300 dans cette population.

Un contrôle glycémique efficace

Dans le cas des diabétiques de type 2, qu’ils soient naïfs ou prétraités par insuline glargine, la glargine et son biosimilaire utilisés en combinaison avec un traitement antidiabétique oral (ADO) apportent un contrôle glycémique efficace et similaire ainsi qu’un profil de tolérance comparable, selon l’étude Élément 2. 

D'après un symposium organisé par les laboratoires Lilly France et Boehringer Ingelheim au congrès de la SFD (28-31 mars 2017, Lille).

Hélène Joubert

Source : lequotidiendumedecin.fr