AU 29e CONGRÈS de l'American Society of Bone and Mineral Research, de nouveaux résultats concernant le ranélate de strontium ont été présentés.
L'étude conduite par Busse et coll. a porté sur des personnes à haut risque de fracture, qui avaient reçu à long terme un traitement par bisphosphonate. Cette étude montre que le ranélate de strontium (Protelos) relance la formation osseuse : les biopsies montrent que, un an après l'introduction du ranélate de strontium, le volume osseux est augmenté de 30 % et l'épaisseur trabéculaire de 10 %. De plus, les sites de formation osseuse active sont accrus, avec des effets bénéfiques sur la qualité de l'os. Ces résultats confirment le mécanisme d'action dual innovant de Protelos, qui accroît la formation osseuse et décroît la résorption, dirigeant le turnover dans le sens de la formation d'os nouveau. Par ailleurs, de nouvelles données issues de l'étude SOTI présentée par le Pr Devogelaer (Bruxelles) montrent que le ranélate de strontium a un effet antifracturaire significatif chez les femmes jeunes ménopausées ostéoporotiques, âgées de 50 à 65 ans, ce qui confirme le bénéfice du ranélate de strontium quel que soit l'âge des patientes. Plus précisément, ce travail contrôlé par placebo a consisté à étudier l'efficacité du ranélate de strontium chez 353 femmes de 50 à 65 ans. Sur une durée de trois ans de traitement, le risque de fracture vertébrale a été réduit de 47 % (p = 0,006) par rapport au placebo. L'incidence des fractures vertébrales à trois ans a été de 16,9 % dans le groupe traité contre 29,6 % dans le groupe placebo. «Ces résultats démontrent l'immense intérêt clinique du ranélate de strontium chez les femmes ménopausées plus jeunes, estime le Pr Devogelaer. Les fractures précoces survenant dans les dix premières années après la ménopause ont un grand impact sur la progression ultérieure de la maladie, car il a été montré que la première fracture ostéoporotique constitue un risque majeur de fractures additionnelles. Ainsi, l'efficacité antifracturaire du ranélate de strontium chez les femmes plus jeunes, âgées de moins de 65ans, est d'un grand intérêt.»
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