Comment la médiatisation du baclofène a-t-elle impacté la perception des alcoolodépendants de leur propre addiction ? Le Colloque organisé au CESE a apporté des réponses contrastées. Pour l’addictologue Jean Michel Delile, l’arrivée prochaine du baclofène a fortement ébranlé « la croyance qui voulait que le patient soit toujours dans le déni. Depuis les articles sur l’autoexpérience du Dr Ameisen, nous avons eu de nombreuses demandes de patients que l’on n’avait jamais vus. Dans ce que l’on appelle le déni, on avait un certain nombre de personnes qui ne demandaient pas d’aide parce qu’elles pensaient qu’il n’y avait pas grand-chose d’efficace ». Le constat de certaines associations de patients est plus partagé. Alain Callès, délégué national du groupe de parole Vie Libre estime que « l’existence d’un médicament facilite la parole de l’alcoolique, mais ces médicaments ne permettent pas d’arrêter de boire, et peuvent même servir de prétexte pour continuer à boire.
Le baclofène et le nalmefène à l’assaut du déni des patients Abonné
Publié le 20/01/2014
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D. C.
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Source : Le Quotidien du Médecin: 9294
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