Le 4e congrès de médecine générale s’est ouvert jeudi matin à Nice, sans Roselyne Bachelot, retenue à Paris pour raison de réunion avec Nicolas Sarkozy et le footballeur Thierry Henry afin de tirer un bilan de la déroute des bleus en Afrique du Sud. La ministre se rendra néanmoins au congrès vendredi en fin d’après-midi pour visiter les stands et prononcer une allocution. Roselyne Bachelot devrait certainement alors expliquer les dernières évolutions du développement professionnel continu (DPC ex-FMC) alors que les décrets remis sur le métier plusieurs dizaines de fois sont toujours attendues pour l’été. Au sujet justement du DPC, le temps fort de ce congrès sera jeudi en fin d’après-midi le lancement officiel du Collège de médecine générale. Les 14 structures organisatrices du congrès (sociétés savantes de médecine générale, associations d’enseignement ou de recherche, organismes de FMC, groupes de pairs, organisations syndicales) sont également à l’origine avec d’autres de la structure préfiguratrice du collège, le VUC pour « vers un collège de médecine générale ». Ce dernier aura un rôle central dans le dispositif du DPC, tel qu’il est envisagé à présent, puisqu’il a vocation à faire partie du Conseil scientifique indépendant (CSI) qui devra évaluer les organismes de formation. Il devra aussi définir les thèmes prioritaires de formation.
De manière plus générale, le congrès qui pour thème cette année « spécialiste en médecine générale : spécificités et diversité » abordera « les multiples facettes de la discipline et de notre système de soins ». Les organisateurs disent que les « médecins généralistes pourront au cours de ce congrès partager leurs expériences, exposer des travaux de recherche et évaluer leur pratique ». L’année dernière, le congrès de médecine générale avait attiré 1 800 participants de toute la France.
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