La bronchiolite du nourrisson est une maladie virale respiratoire, due au virus respiratoire syncytial (VRS) dans la majorité des cas. Sa fréquence, ces dix dernières années, s'est considérablement accrue (+ 244 %). Elle touche des enfants de plus en plus jeunes. La contamination très forte est liée à la promiscuité croissante, à la mise en collectivité des enfants de plus en plus tôt.
C'est en premier lieu dans les voies rhino-pharyngées que le virus se concentre, entraînant une inflammation qui s'étend au niveau bronchique avec une nécrose cellulaire muqueuse, une hypersécrétion réflexe et la diminution de « l'escalator mucociliaire ». La bronchiolite du nourrisson se traduit, après une rhino-pharyngite initiale, par une toux et une gêne respiratoire plus ou moins importante, plus ou moins sifflante, accompagnée d'une fièvre faible en général. Dans de nombreux cas, la bronchiolite évolue favorablement en l'espace de 5 à 7 jours sans hospitalisation.
Un afflux vers l'hôpital
Il faut constater que les campagnes de sensibilisation à cette pathologie, lors des périodes épidémiques, ont entraîné un afflux directement vers l'hôpital des petits patients. Actuellement, si le nourrisson a plus de 6 semaines, on recommande aux parents d'appeler le médecin traitant habituel qui prendra la décision thérapeutique adéquate. Ensuite, si l'enfant n'est pas hospitalisé, les parents devront prêter attention aux signes d'aggravation de la bronchiolite, notamment à la gêne respiratoire qui nécessite souvent de la kinésithérapie.
Le lavage nasal dans cette pathologie est un élément essentiel. Bien réalisé, il permet la désobstruction des voies nasales. Ainsi, le nourrisson va mieux respirer, à un âge où la respiration est à prédominance nasale. Les voies nasales dégagées, il peut mieux s'alimenter, boire. De plus, la contamination se faisant en grande partie par les sécrétions rhino-pharyngées, le lavage nasal la prévient. Cette manœuvre a donc à la fois un aspect curatif et préventif.
Le lavage nasal, pour qu'il soit efficace, nécessite un apprentissage par le médecin ou le kinésithérapeute. L'enfant doit être bien maintenu sur la table à langer. L'efficacité du lavage nasal est visible lorsque le produit utilisé introduit par une narine ressort par l'autre narine.
L'eau de mer de Physiomer parfaitement adaptée
Pour effectuer un lavage nasal, il apparaît que l'action de l'eau de mer de Physiomer est parfaitement adaptée. Cette eau de mer désodée par ultrafiltration et électrolyse garde toutes les concentrations originelles en sels minéraux et oligoéléments de l'eau de mer. Une étude réalisée in vitro par le Dr Jacky Jacquot (INSERM), portant sur les médiateurs épithéliaux, montre que l'eau de mer, Physiomer, possède une action anti-inflammatoire sur les cellules de l'épithélium trachéo-bronchiques. Activité différente de celle du sérum physiologique, solution simplement composée d'eau et de chlorure de sodium à 9 pour mille. L'explication serait due au ralentissement de la production d'une cytokine pro-inflammatoire et ce au niveau même de la commande génétique. La muqueuse respiratoire en culture serait donc protégée d'une activation inflammatoire par l'eau de mer Physiomer, alors que le sérum physiologique activerait l'inflammation. Ces résultats, qui sont en cours de publication dans l'« European Respiratory Journal », correspondent à ceux enregistrés précédemment, montrant un effet régénérateur cellulaire de l'eau de mer Physiomer sur des cultures de cellules. On attribue ces résultats bénéfiques à une concentration en sodium plus proche des seuils physiologiques et à la présence de sels minéraux et d'oligoéléments comme le calcium, le sélénium, le manganèse, le cuivre.
De plus, le conditionnement de Physiomer dans des pulvérisateurs mécaniques, protégés du froid et facilement maniables quelle que soit la position, permet une utilisation facile. L'embout, qui peut être nettoyé et changé (il y en a deux dans chaque boîte), est non seulement hygiénique mais aussi atraumatique, car moulé sur le modèle du spéculum nasal pour nourrisson.
Conférence de presse organisée par Sanofi-Synthélabo OTC avec la participation du Dr M. Koskas (pneumopédiatre, hôpital Trousseau, Paris), du Dr J. Jacquot (INSERM 514 Reims), de A. Abbeys (kinésithérapeute, service d'urgence de kinésithérapie respiratoire de Paris).
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