Ils sont tous là, en chair et en os : Alceste, le boulimique ; Agnan, le
cafard tête à claques ; Joffroi, le fils de riche, Clotaire le nul de la
classe… Et Nicolas, bien sûr, le délicieux petit garçon sorti de
l’imagination de René Goscinny et du tendre crayon de Sempé. Le Petit
Nicolas, c’est toute une époque (le début des années soixante), avec son
langage (pour Nicolas, tout est « chouette » ou « terrible »), son humour
(l’humour « bête et méchant » n’existait pas encore), ses décors (la maison,
la cour de l’école, le terrain vague)… C’est dire si on était inquiet à
l’idée d’une adaptation avec acteurs ! Eh bien, le pari est gagné. Les
auteurs (dont Alain Chabat, qui avait si bien servi Goscinny avec Asterix :
Mission Cleopatre) ont retrouvé l’esprit du livre. Ils ont donné deux lignes
de force au scénario : les angoisses de Nicolas à l’idée d’avoir un petit
frère. Et le stress de sa maman qui doit préparer un important dîner,
destiné à impressionner le patron de son mari. Le choix des comédiens était
capital. Ils sont parfaits et on aura désormais du mal à imaginer
l’institutrice sous d’autres traits que ceux de Sandrine Kiberlain. Mais le
meilleur vient évidemment des enfants, de leurs gaffes, de leurs disputes…
Mention comique aux mines du petit Clotaire, dont chaque apparition est
l’occasion d’un fou rire. Un « chouette » film pour parents et enfants.
Avec Valérie Lemercier, Kad Merad, Sandrine Kiberlain.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature