L’ETUDE a porté sur 200 patients (199 traités) qui, à l’inclusion, présentaient un taux de CD4 à 235/mm3, la charge virale étant de 4,95 log10/ml ; 95 d’entre eux ont reçu ATV/r (300 mg/100 mg) et 105 de l’ATV seul (400 mg/j), en association au 3TC et au d4T.
A quarante-huit semaines, l’analyse en intention de traiter (ITT) (86 et 85 %) et l’analyse per protocole (93 %) font apparaître de très forts pourcentages, équivalents dans les deux groupes, de charges virales passant en dessous de 400 cellules/ml. Il en va de même pour le pourcentage de charges virales passant au-dessous de 50 cellules/ml, la petite supériorité de l’ATV/r (75 % versus 70 % en ITT) n’étant pas significative. A l’inverse, l’augmentation des CD4 est un peu plus importante sous ATV seul (+ 224 contre + 189).
En ce qui concerne la tolérance, les arrêts de traitement pour effets indésirables ont été plus fréquents sous ATV/r (8 % versus 1 %), même si la fréquence des effets secondaires qualifiés de sérieux sont équivalents dans les deux groupes (15 et 16 %). La principale différence vient de l’hyperbilirubinémie persistante avec traduction clinique a été est plus fréquente dans le bras ATV/r.
Ajoutons que, sans surprise, l’évolution du profil lipidique a été plus favorable sous ATV seul (cholestérol total, LDL cholestérol et triglycérides).
L’étude sera poursuivie jusqu’à la 96e semaine : attendons donc pour voir si ces résultats intermédiaires seront confirmés ou modulés.
(1) En Europe, l’atazanavir n’a pas d’indication chez le patient naïf et n’est utilisé que boosté par le ritonavir.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature